Premier WE au Cap d'Agde
Un WE raconté en 6 épisodes.
Episode2 : Un WE à moins de 300€ au Cap ? Si, c'est possible...:
Episode5 : Un tour au Cap nocturne et une soirée au 2et2
Episode6 : un Dimanche sous le signe des mousses et de l'amitié.
Episode
4 : premier après-midi mousses au Glamour :
D'après Internet, le Glamour se trouvait 1 Bd des matelots, il ne
devait donc pas être difficile à trouver. Nous avons descendu le Bd
des matelots jusqu'à la plage, rien. A notre gauche se trouvait
Héliopolis, qui nous semblait être un complexe d'habitation, de
forme ronde, avec des appartements en terrasse qui me faisaient pense
à « Marina Baie des Anges » à Antibes. A droite, des
escaliers menant à des commerces et quelques noms de clubs fléchés.
Nous nous somme engouffrés là, entre les restaurants. Pas de trace
du Glamour. Tant pis, on chercherait plus tard. Nous avons remonté
cette rue piétonne et commerçante bordée de résidence hôtelières.
Certaines en étage avec des terrasses et des coursives, et du monde
qui regardait, d'autres, sur la gauche, avec une enfilade de petites
maisons basses avec jardins. Nous croisions les clubs dont nous
avions vu les noms sur différents sites : Tantra, Jul's, Pharaon...
Puis nous sommes arrivés à Port Andonne, nous avons repéré Jeux
de Mains, Histoire d'Eau, le 2et2 où nous avions prévu de sortir le
soir. Quelques boutiques étaient déjà ouvertes, vendant des tenus
très sexy, des accessoires, et nous donnant une première idée de
ce que nous verrions le soir. A cette heure là, il y avait surtout
des familles qui allaient au petit casino ou mangeaient au
restaurant.
Nous avons fait demi-tour et sommes retournées vers la plage, par
une galerie parallèle à l'allée piétonne, bien décidés à
trouver le Glamour, et avec un petit nœud de trac qui commençait à
se former en nous. Hombre était moyennement motivé par l'idée des
mousses, il envisageait de renoncer. Moi, je voulais voir.
Pendant le trajet, j'ai commencé à remarquer pour la première fois
les hommes qui portaient de cockring. Nous en avons, mais comme
accessoire sexuels. Notamment des cokrings vibrants, achetés lors de
réunions coquines, en silicone, qui encercle la base du pénis, avec
un stimulateur clitoridien. Là, nous avons vu des cokring portés
comme bijoux sexuels. En cuir, en métal, généralement larges,
portés par dessus les testicules, et parfois, avec un autre anneau
reliés ensemble ou pas, qui lui enserre la base du sexe. Et puis
parfois aussi, des hommes portaient un autre anneau un peu large qui
enserre le bout du gland. Je me demandais si seuls les libertins
portaient des cokring, et si ça pouvait être un signe de
distinction entre les 100% naturistes et les naturistes libertins.
L'épilation totale des hommes est sans doute un indice. Le cokring
ou tout autre bijou sexuel aussi, les piercings, tatouages. Beaucoup
d'hommes avaient le sexe abimé. Peut-être est-ce normal, peut-être
que dans la population masculine il y a une importante proportion
d'hommes au sexe abimé, mais qu'on ne le sait pas car on ne le voit
pas. Mais je me suis demandé si ça n'était pas aussi lié à la
pratique libertine. J'ai vu plusieurs hommes avec des tâches sur le
sexe, comme de la dépigmentation, comme un vitiligo mais uniquement
sur le sexe. On aurait dit des tâches de javel, peut être que si
ça pouvait être un champignon ? J'ai vu aussi un homme qui était
infecté au niveau de son anneau pénien. Il avait le bout du gland
gonflé et rouge et ça suintait autour de l'anneau. J'ai vu une
femme avoir un haut le cœur en apercevant ce spectacle. Mais
pourquoi ne l'enlevait-il pas ?
Nous sommes de nouveau arrivés à la Plage. Si le Glamour n'était
pas de ce côté, c'est qu'il était de l'autre. Nous avons traversé
et sommes rentrés dans Héliopolis et avons trouvé l'entrée du
club du soir. Sur les panneau « La villa romaine », nom
du restaurant associé, était plus en évidence que « Le
Glamour ». il nous a encore fallu un certain temps pour faire
tout le tour et trouver l'entrée de l'après-midi, après, nous
avons trouvé un chemin nettement plus court.
Il était 15H, les Mousses étaient ouvertes depuis 1H, il n'y avait
pas de queue à l'extérieur. Nous avons payé notre entrée, on nous
a remis un joli sac rose « Glamour » pour pouvoir laisser
nos affaires au vestiaire, et nous avons été confrontés au
problème de l'argent. La plupart des habitués ont des petites
pochettes étanches en plastique dur pour pouvoir mettre leur argent
et se baigner avec. Quand j'étais jeune, ces choses là étaient
cylindriques, en forme de stylo. Là, elles sont rectangulaires, de
la taille d'un I Phone. Mais il n'est pas question de mettre un
téléphone dedans, car le Glamour vérifie qu'on n'a pas de moyen de
prendre des photos avant d'entrer. De toutes façons, les photos sont
interdites sur l'ensemble du village naturiste. Nous avons pris notre
porte monnaie à la main, nos foutas sur l'épaule, nos chapeaux sur
la tête, et somme rentrés, nus et sans chaussures, derrière la
palissade du Glamour.
Au fond, derrière un stand de vente de v^tements sur portant, il y
avait un premier bar. Le second se trouve face à a dalle de béton
qui sert de piste de danse où il y a la mousse, mais quand nous
sommes entrés, il n'y en avait pas encore.
Il y avait de nombreux coins câlins, des méridiennes, des canapés
de jardin, des espaces comme en club, des carrés en skaï plus ou
moins grands, certains abrités du soleil par des tentures, d'autres
pas. Sur la totalité des coins câlins ou des canapés, il y avait
des serviettes et des paréos de posés. Ça m'a rappelé la piscine
municipale : premiers arrivés, premiers servis. A part quelques
privilégiés qui, je ne sais pas pourquoi, on leur matelas privés
et réservés à côté du jacuzzi, pour les autres, c'est simple :
il faut arriver à 14H et marquer son territoire, la très grosse
majorité des gens présents ne pourront pas s'assoir ou s'allonger.
Enfin, quand il n'y a plus de banquette, on se débrouille : j'en ai
vu certains poser leurs serviettes sur le sol pour pouvoir s'étendre
ou, plus risqué pour les genoux, pour y avoir quelques ébats. Mais
sinon, le seul endroit où l'on peut s'assoir, s'allonger, se faire
des pipes et des cunnilingus, se tripoter, c'est le jacuzzi. Il y a
donc beaucoup de choses qui se passent là dedans.
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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
J'ai adoré le petit passage "écolo" et "médical". C'est vrai que si on pense à ce genre de chose, ce n'est pas le genre d'endroit que l'on souhaite fréquenter. Mais, même si on n'y pense pas pas, il faut faire gaffe.
RépondreSupprimerToujours aussi agréable à lire.