vendredi 26 juillet 2013

Premier WE au Cap d'Agde (4/6)

Premier WE au Cap d'Agde

Un WE raconté en 6 épisodes.


Episode2 : Un WE à moins de 300€ au Cap ? Si, c'est possible...:

Episode5 : Un tour au Cap nocturne et une soirée au 2et2
Episode6 : un Dimanche sous le signe des mousses et de l'amitié. 


Episode 4 : premier après-midi mousses au Glamour :

D'après Internet, le Glamour se trouvait 1 Bd des matelots, il ne devait donc pas être difficile à trouver. Nous avons descendu le Bd des matelots jusqu'à la plage, rien. A notre gauche se trouvait Héliopolis, qui nous semblait être un complexe d'habitation, de forme ronde, avec des appartements en terrasse qui me faisaient pense à « Marina Baie des Anges » à Antibes. A droite, des escaliers menant à des commerces et quelques noms de clubs fléchés.
Nous nous somme engouffrés là, entre les restaurants. Pas de trace du Glamour. Tant pis, on chercherait plus tard. Nous avons remonté cette rue piétonne et commerçante bordée de résidence hôtelières. Certaines en étage avec des terrasses et des coursives, et du monde qui regardait, d'autres, sur la gauche, avec une enfilade de petites maisons basses avec jardins. Nous croisions les clubs dont nous avions vu les noms sur différents sites : Tantra, Jul's, Pharaon... Puis nous sommes arrivés à Port Andonne, nous avons repéré Jeux de Mains, Histoire d'Eau, le 2et2 où nous avions prévu de sortir le soir. Quelques boutiques étaient déjà ouvertes, vendant des tenus très sexy, des accessoires, et nous donnant une première idée de ce que nous verrions le soir. A cette heure là, il y avait surtout des familles qui allaient au petit casino ou mangeaient au restaurant.

Nous avons fait demi-tour et sommes retournées vers la plage, par une galerie parallèle à l'allée piétonne, bien décidés à trouver le Glamour, et avec un petit nœud de trac qui commençait à se former en nous. Hombre était moyennement motivé par l'idée des mousses, il envisageait de renoncer. Moi, je voulais voir.
Pendant le trajet, j'ai commencé à remarquer pour la première fois les hommes qui portaient de cockring. Nous en avons, mais comme accessoire sexuels. Notamment des cokrings vibrants, achetés lors de réunions coquines, en silicone, qui encercle la base du pénis, avec un stimulateur clitoridien. Là, nous avons vu des cokring portés comme bijoux sexuels. En cuir, en métal, généralement larges, portés par dessus les testicules, et parfois, avec un autre anneau reliés ensemble ou pas, qui lui enserre la base du sexe. Et puis parfois aussi, des hommes portaient un autre anneau un peu large qui enserre le bout du gland. Je me demandais si seuls les libertins portaient des cokring, et si ça pouvait être un signe de distinction entre les 100% naturistes et les naturistes libertins.
L'épilation totale des hommes est sans doute un indice. Le cokring ou tout autre bijou sexuel aussi, les piercings, tatouages. Beaucoup d'hommes avaient le sexe abimé. Peut-être est-ce normal, peut-être que dans la population masculine il y a une importante proportion d'hommes au sexe abimé, mais qu'on ne le sait pas car on ne le voit pas. Mais je me suis demandé si ça n'était pas aussi lié à la pratique libertine. J'ai vu plusieurs hommes avec des tâches sur le sexe, comme de la dépigmentation, comme un vitiligo mais uniquement sur le sexe. On aurait dit des tâches de javel, peut être que si ça pouvait être un champignon ? J'ai vu aussi un homme qui était infecté au niveau de son anneau pénien. Il avait le bout du gland gonflé et rouge et ça suintait autour de l'anneau. J'ai vu une femme avoir un haut le cœur en apercevant ce spectacle. Mais pourquoi ne l'enlevait-il pas ?

Nous sommes de nouveau arrivés à la Plage. Si le Glamour n'était pas de ce côté, c'est qu'il était de l'autre. Nous avons traversé et sommes rentrés dans Héliopolis et avons trouvé l'entrée du club du soir. Sur les panneau « La villa romaine », nom du restaurant associé, était plus en évidence que « Le Glamour ». il nous a encore fallu un certain temps pour faire tout le tour et trouver l'entrée de l'après-midi, après, nous avons trouvé un chemin nettement plus court.

Il était 15H, les Mousses étaient ouvertes depuis 1H, il n'y avait pas de queue à l'extérieur. Nous avons payé notre entrée, on nous a remis un joli sac rose « Glamour » pour pouvoir laisser nos affaires au vestiaire, et nous avons été confrontés au problème de l'argent. La plupart des habitués ont des petites pochettes étanches en plastique dur pour pouvoir mettre leur argent et se baigner avec. Quand j'étais jeune, ces choses là étaient cylindriques, en forme de stylo. Là, elles sont rectangulaires, de la taille d'un I Phone. Mais il n'est pas question de mettre un téléphone dedans, car le Glamour vérifie qu'on n'a pas de moyen de prendre des photos avant d'entrer. De toutes façons, les photos sont interdites sur l'ensemble du village naturiste. Nous avons pris notre porte monnaie à la main, nos foutas sur l'épaule, nos chapeaux sur la tête, et somme rentrés, nus et sans chaussures, derrière la palissade du Glamour.

Au fond, derrière un stand de vente de v^tements sur portant, il y avait un premier bar. Le second se trouve face à a dalle de béton qui sert de piste de danse où il y a la mousse, mais quand nous sommes entrés, il n'y en avait pas encore.

Il y avait de nombreux coins câlins, des méridiennes, des canapés de jardin, des espaces comme en club, des carrés en skaï plus ou moins grands, certains abrités du soleil par des tentures, d'autres pas. Sur la totalité des coins câlins ou des canapés, il y avait des serviettes et des paréos de posés. Ça m'a rappelé la piscine municipale : premiers arrivés, premiers servis. A part quelques privilégiés qui, je ne sais pas pourquoi, on leur matelas privés et réservés à côté du jacuzzi, pour les autres, c'est simple : il faut arriver à 14H et marquer son territoire, la très grosse majorité des gens présents ne pourront pas s'assoir ou s'allonger.
Enfin, quand il n'y a plus de banquette, on se débrouille : j'en ai vu certains poser leurs serviettes sur le sol pour pouvoir s'étendre ou, plus risqué pour les genoux, pour y avoir quelques ébats. Mais sinon, le seul endroit où l'on peut s'assoir, s'allonger, se faire des pipes et des cunnilingus, se tripoter, c'est le jacuzzi. Il y a donc beaucoup de choses qui se passent là dedans.

.................................................................

POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html

BISES.

PANDEMOS.

1 commentaire:

  1. J'ai adoré le petit passage "écolo" et "médical". C'est vrai que si on pense à ce genre de chose, ce n'est pas le genre d'endroit que l'on souhaite fréquenter. Mais, même si on n'y pense pas pas, il faut faire gaffe.
    Toujours aussi agréable à lire.

    RépondreSupprimer