lundi 4 novembre 2013

Première partouse, trio, leçon de libertinage (4/5)


Episode 4 : Une nuit inoubliable.

Hombre est rentré tôt ce soir là.
Il m'a fait un massage, nous avons aménagé l'appartement.
Dans le salon, nous avons déplié un grand futon, en L avec le canapé en cuir, puis mis la petite table avec trois chaises. J'ai tendu une grande tenture indienne sur le mur pour cacher les dessins des enfants, et j'ai fait disparaître tous les jouets du salon.
Je pensais que nous n'utiliserions pas la chambre conjugale mais au cas où, nous l'avons rangée à fond et changé les draps.
Nous avons détartré à l'acide chlorhydrique les WC et la baignoire, et j'ai mis de l'huile essentielle de lavande dans des petites coupelles d'eau.
J'avais fait les courses le matin, entre le nesquik pour les enfants et les surgelés, il y avait de la solution dentaire, comme on en trouve en club pour se rincer la bouche, et des préservatifs à la fraise. J'ai du faire trois pharmacie en plus du Casino pour en trouver qui soient uniquement parfumés, et pas un mix de préservatifs parfumés, cannelés, phosphorescents, etc. J'ai pensé qu'il faudrait faire nos achats de préservatifs sur Internet, comme tous les libertins que je connaissais sur le Forum.

Je ne savais pas comment m'habiller. Hombre voulait que ça soit simple, que je puisse facilement être nue. Pas de bas, pas de porte jaretelle, pas de « déguisement clubbing ».
Il suggérait une simple nuisette. Je trouvais ça trop déshabillé.
J'avais un trac immense, toutes les cinq minutes je regardais Hombre qui comprenait et me répondait en souriant «- non non, on ne recule pas maintenant... »
J'ai fini par opter pour une grande robe à fleurs des années 70. C'est une robe que j'aime beaucoup et que j'ai depuis des années. Dedans, je me sens belle. Elle est extrêmement décolleté, le jersey extensible moule les hanches et une partie du ventre, mais comme elle est ensuite évasée, ça ne le fait pas ressortir. Les fesses, comme le ventre, sont aussi partiellement camouflées. Je suis comédienne et slameuse à mes heures, je porte généralement cette robe quand je lis, sur scène, de la poésie érotique. Dedans, je me sens sensuelle tout en étant moi, je suis quelqu'un que je connais, alors que dans les tenues sexy, je me sens « déguisée en libertine ». En club, j'ai besoin de ce déguisement, de jouer. Ce soir là au contraire, j'avais besoin d'être honnête, qu'il y ait une sincérité. Je voulais dire à ces deux hommes « Voilà qui je suis, je suis comme ça. M'acceptez vous comme ça ? Me désirez-vous comme ça ? »

Je me suis à peine maquillée. J'ai mis une fleur dans mes cheveux. J'ai demandé à Hombre d'enlever son polo que je jugeais trop sport, et de mettre une chemise noire, que je pourrais ensuite ouvrir très lentement, bouton après bouton.

Puis Pierre a sonné en bas de l'immeuble.

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http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html

BISES.

PANDEMOS.

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