Première partouse, trio, leçon de libertinage
Une semaine de vacances libertines sans enfants, racontée en cinq épisode :
Episode 5 : retour à la réalité, leçon de libertinage et culpabilité.
Episode
4 : Une nuit inoubliable.
Hombre est rentré tôt ce soir là.
Il m'a fait un massage, nous avons aménagé l'appartement.
Dans le salon, nous avons déplié un grand futon, en L avec le
canapé en cuir, puis mis la petite table avec trois chaises. J'ai
tendu une grande tenture indienne sur le mur pour cacher les dessins
des enfants, et j'ai fait disparaître tous les jouets du salon.
Je pensais que nous n'utiliserions pas la chambre conjugale mais au
cas où, nous l'avons rangée à fond et changé les draps.
Nous avons détartré à l'acide chlorhydrique les WC et la
baignoire, et j'ai mis de l'huile essentielle de lavande dans des
petites coupelles d'eau.
J'avais fait les courses le matin, entre le nesquik pour les enfants
et les surgelés, il y avait de la solution dentaire, comme on en
trouve en club pour se rincer la bouche, et des préservatifs à la
fraise. J'ai du faire trois pharmacie en plus du Casino pour en
trouver qui soient uniquement parfumés, et pas un mix de
préservatifs parfumés, cannelés, phosphorescents, etc. J'ai pensé
qu'il faudrait faire nos achats de préservatifs sur Internet, comme
tous les libertins que je connaissais sur le Forum.
Je ne savais pas comment m'habiller. Hombre voulait que ça soit
simple, que je puisse facilement être nue. Pas de bas, pas de porte
jaretelle, pas de « déguisement clubbing ».
Il suggérait une simple nuisette. Je trouvais ça trop déshabillé.
J'avais
un trac immense, toutes les cinq minutes je regardais Hombre qui
comprenait et me répondait en souriant «- non
non, on ne recule pas maintenant... »
J'ai fini par opter pour une grande robe à fleurs des années 70.
C'est une robe que j'aime beaucoup et que j'ai depuis des années.
Dedans, je me sens belle. Elle est extrêmement décolleté, le
jersey extensible moule les hanches et une partie du ventre, mais
comme elle est ensuite évasée, ça ne le fait pas ressortir. Les
fesses, comme le ventre, sont aussi partiellement camouflées. Je
suis comédienne et slameuse à mes heures, je porte généralement
cette robe quand je lis, sur scène, de la poésie érotique. Dedans,
je me sens sensuelle tout en étant moi, je suis quelqu'un que je
connais, alors que dans les tenues sexy, je me sens « déguisée
en libertine ». En club, j'ai besoin de ce déguisement, de
jouer. Ce soir là au contraire, j'avais besoin d'être honnête,
qu'il y ait une sincérité. Je voulais dire à ces deux hommes
« Voilà qui je suis, je suis comme ça. M'acceptez vous comme
ça ? Me désirez-vous comme ça ? »
Je me suis à peine maquillée. J'ai mis une fleur dans mes cheveux. J'ai demandé à Hombre d'enlever son polo que je jugeais trop
sport, et de mettre une chemise noire, que je pourrais ensuite ouvrir
très lentement, bouton après bouton.
Puis Pierre a sonné en bas de l'immeuble.
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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
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