- Episode 1 : Post Cap d'Agde et rendez-vous ratés
- Episode 2 : L’idéed’un repas, préparation, choix des invités
Episode 4 :
Soirée au Vahiné, les instants qui précèdent…
Notre soirée au Vahiné
approchait. Chaque soir, Hombre semblait plus impatient et plus
émoustillé que la veille. Il rentrait du travail guilleret, avec
une bouteille de vin du petit caviste qui est à côté de la maison,
et essayait de me faire partager ses envies sexuelles. La plupart du
temps, je n’étais pas réceptive. Je n’arrivais pas à me
projeter si loin et le travail m’obsédait. Il y avait une
auxiliaire de puéricultrice malade à la crèche, et je devais
laisser de côté le projet éducatif et les différentes actions que
je suis censée mettre en place, pour la remplacer.
Le Vendredi, fut la pire
journée. La directrice s’était absentée pour aller à une
réunion, c’était donc moi, l’Educatrice de Jeunes Enfants, qui
faisais fonction en cas de problème. A un moment, une Auxiliaire de
la section des moyens est arrivée affolée : Falou, un petit
garçon de 15 mois avait soudain 39,5 de fièvre. Dans son lit, il
gémissait sans bouger, et son corps était devenu tout mou.
J’ai dû appeler les
pompiers, rassurer le reste de l’équipe et les enfants, prévenir
les parents et ma directrice pour qu’elle rentre au plus vite. Plus
tard dans la soirée du Vendredi, alors que j’étais rentrée chez
moi et officiellement en WE, toujours traumatisée par la vision du
corps mou et brûlant de ce petit garçon, ma directrice m’a
appelé : la ponction lombaire avait confirmé ce que les
médecins craignaient ; le petit avait une méningite. Dès le
Lundi, il faudrait faire un mot pour prévenir tous les parents, que
chacun, adultes compris aille voir son médecin pur vérifier.
Difficile d’avoir une libido dans ce cas là, je n’étais qu’une
montagne d’inquiétude.
Dans le même temps,
Aurélie m’avait appelée pour me dire qu’elle et Jean-Marc ne
viendraient pas. Le WE précédent, alors que le groupe de Jean-Marc
jouait dans un bar, ils avaient été repérés par un homme qui
voulait les embaucher ce Samedi pour son anniversaire. Alors que tout
le groupe était partant, Jean-Marc avait bredouillé « on peut
pas, on a quelque chose de prévu », mais Aurélie avait fait
pression sur lui pour qu’il accepte cette chance qui s’offrait à
eux, certaine qu’on comprendrait. Et effectivement, je ne pouvais
que comprendre. Si on m’avait proposé de participer à une soirée
slam rémunérée, moi non plus, je n’aurais pas hésité à
décaler la sortie.
.........................................................................................................
POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
"Pourquoi se raser entièrement alors qu’idéologiquement nous étions « pro-poils » ? "
RépondreSupprimerC'est en effet quelque chose qui m'avait un peu choqué dans tes précédents récits (moi qui milite gentiment pour que les libertins "pro-poils" que nous sommes s'assument tels quels), maintenant je comprends tes raisons.
C'était juste une remarque en passant et je vais m'empresser de lire la suite de tes écrits qui sont toujours aussi géniaux !