- Episode 1 : Post Cap d'Agde et rendez-vous ratés
- Episode 2 : L’idéed’un repas, préparation, choix des invités
Episode 7 : Ça y
est, je « l'ai » fait.
C’est comme si nous
étions seuls sur la piste, nous ne pensions plus aux autres, juste
au désir qui montait en nous. Nous nous embrassions à pleine
bouche. Hombre avait passé le haut de ma nuisette sous mon
soutien-gorge, libérant mes seins pour pouvoir les malaxer et les
sucer. Moi, j’avais glissé ma main dans son caleçon et je sentais
son sexe tendu palpiter sous mes doigts. Nous respirations
s’accéléraient. J’ai senti un autre souffle dans mon cou,
d’autres mains sur mes seins. Je me suis mise à soupirer, sans
chercher à savoir à qui elles appartenaient.
Contre Hombre, une petite
femme brune. Une caricature. Colombienne ou mexicaine, les seins
refaits, mais très bien refaits, les formes parfaites. Très à
l’aise, vêtue d’un costume d’infirmière érotique. Elle était
belle, oui, mais elle ressemblait vraiment à une actrice porno. A
travers les vapeurs de mon désir et de mon cerveau qui fonctionnait
au ralenti, j’ai enfin compris qu’Hombre me demandait du regard
si le couple me plaisait. Le couple ? Quel couple ? Ah oui,
cette colombienne. Et l’homme ? A quoi il ressemble. Il était
en train de m’embrasser de façon délicieuse, à la fois
langoureuse, tout en me mordillant la lèvre inférieure. Ça donnait
un côté un peu sauvage, je me suis dit qu’il faudrait que je dise
à Hombre de m’embrasser comme ça dans les moments où on fait
l’amour sauvagement. J’ai essayé de reprendre mes esprit pour le
regarder. Ah oui, bof. A priori, c’était pas mon genre. Plus âgé,
type méditerranéen, je pense qu’il était espagnol, ou portugais,
très poilu sur le torse, chaine en or, bagues en or, un after chave
un peu fort. Mais bon, il s’agissait juste d’un coup dans une
soirée. Il était doux avec ses mains. J’ai repensé à l’italien
croisé aux mousses du Glamour, qui était beau, excitant, mais
brutal. J’ai répondu à Hombre du regard « ça va »
puis j’ai refermé les yeux et je me suis laissé aller. Oui, il
devait être espagnol car il susurrait des trucs dans une langue que
je ne comprenais pas. La facilité avec laquelle je perdais pieds et
me laissais aller m’a soudain fait peur j’ai eu besoin de voir
Hombre, de le toucher. Dès que j’ai eu mon bras sur son épaule,
je me suis sentie rassurée, j’ai laissé l’espagnol mettre mon
autre main dans son caleçon. Il m’a demandé si je voulais qu’on
monte à l’étage. Je n’étais plus capable de penser, je n’en
savais rien, j’ai posé la question à Hombre. Un peu étonnée, il
m’a répondu « d’accord ».
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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
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