- Episode 1 :Internet, Hombre et moi
- Episode3 : « Le Bal des Fantasmes », compte à rebours avantl'entrée en scène
Episode
4 : Une soirée au château, description des lieux
Nous
avions rentré l'adresse, ou de moins l'adresse la plus proche, celle
qui menait jusqu'au fléchage, dans le GPS. Après avoir quitté
l'autoroute, nous étions sur une petite route de campagne. La nuit
était fraiche sans être glaciale, le ciel très clair, criblé
d' étoiles. Par la fenêtre ouverte nous entendions encore des
cigales retardataires, à moins que ce ne soient des grillons ?
Devant nous, il y avait les phares d'une voiture qui nous précédait,
et plus loin, dans le rétroviseur, on pouvait en deviner deux autres
derrière. J'étais excitée. Peut-être trop, ou en tous cas, trop
tôt. J'avais passé la fin de semaine à fantasmer sur cette
histoire de trio, sur la soirée qui venait, et maintenant je sentais
le tissu de mes vêtements mouler mon corps. J'étais à fleur de
peau. Je n'avais pas envie de musique, de danse, j'avais envie de
baise et j'essayais de modérer mes pulsions même si j'aurais bien
aimée qu'il me prenne là, à la hussarde, debout contre la voiture,
sur le bord du chemin. Hombre était plus au rythme de cette soirée
qui annonçait langueur et sensualité.
Nous
avons suivi le fléchage du château sur un chemin de terre, il est
apparu au loin, comme dans un rêve. Avec des tours éclairées en
blanc, et des lumières bleues et vertes qui s'échappaient des
arbres à ses pieds.
Le
parking officiel du château était probablement déjà plein, quand
nous sommes arrivés, il y avait trois hommes masqués, avec de
grande capes vénitiennes, qui nous ont indiqué où nos garer dans
le grand champs qui servait de parking. Ils avaient des sortes de
lampes tempêtes à la main avec des flamme qui rendaient la lumière
vascillante, j'ai aimé ce goût soigné du détail, le fait qu'ils
ne soient pas en tenue de vigile avec des lampes torches, dès le
parking la magie opérait.
Nous
nous sommes garés à côté de la voiture qui nous précédait. A
l'intérieur de la voirure, éclairés par le plafonnier, le couple
se préparait. Nous avons fait de même. Je me suis mise debout
dehors, contre la portière ouverte, et j'ai remplacé ma jupe par
mon jupon, Hombre a resséré mon corset, nous avons ajusté nos
masques. Tout ça se passait dans le plus grand silence. D'autres
voitures venaient se garer, d'autres couples ajustaient leurs
préparatifs. On entendait au loin le ronronnement de l'autoroute,
et, plus près, une chouette qui hululait dans la nuit.
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http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
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