- Episode 1 :Internet, Hombre et moi
- Episode3 : « Le Bal des Fantasmes », compte à rebours avantl'entrée en scène
Bien sûr, maintenant que la date était passée, que le 12 Octobre
2013 était passé, il fallait que j'écrive, que je décrive, le bal
des fantasmes 2013.
Parce que je me l'étais promis. Parce que j'avais, maintenant, un
lectorat sur Internet qui attendais, qui réclamait ce compte rendu.
Parce que ça faisait
partie du jeu, celui que je m'étais fixée. Ne pas simplement vivre
cet apprentissage libertin, mais je revivre par écrit, le regarder
en toute franchise, en toute impudeur.
Et j'étais montée d'un
cran dans l'impudeur en livrant mes écrits sur Internet, en direct,
même quand j'y parlais de personnes que j'avais rencontrées dans le
monde réel. Mais il y avait des interactions entre le réel et le
pseudo virtuel. Tout cela n'étais pas si fictif. J'avais une
conscience de plus en plus aigüe que je ne parlais pas à des
avatars, mais bien à des êtres de chair et de sang. Je n'étais
plus cachée derrière mon pseudo. Jusqu'où pourrais-je aller dans
ce délicat jeu de funambule ?
Bien sûr que j'allais
parler du bal des fantasmes. Mais comment faire ?
Devais-je décrire cet
événement avec recul, et dire qu'il était largement à la hauteur
des promesses affichées par l'organisateur ?
Ou devais-je livrer le
sentiment de léger malaise qui nous habite depuis ? Et qui lui,
n'est lié ni à l'organisateur, ni même à un événement
particulier ou une mauvaise rencontre qu'on aurait pu faire.
Juste à
l'évolution de notre couple dans ces nouvelles sphères libertine.
Episode 1 :
Internet, Hombre et moi
Hombre et moi sommes ensemble depuis 7 ans. Nous nous sommes
rencontrées sur Internet. Sur « Les Mots Dits », un
forum de littérature. Nous étions tous les deux mariés et fidèles
depuis plus de dix ans.
A l'époque, la femme d'Hombre était de ces femmes pour lesquelles
la sexualité conjugale est devenue une contrainte et un enjeu. Plus
leurs rapports sexuels s'espaçaient, plus elle avait le pouvoir de
« le tenir par là ». Rien qu'à la pensée d'avoir envie
de sexe, Hombre se sentait honteux et libidineux. A désirer sa femme
de temps en temps, il se pensait un pervers sexuel chaque fois
qu'elle rejetait ses avances. Frustré, il ne savait pas et n'osait
pas essayer d'éveiller le désir en elle. En cachette, il se
branlait parfois en regardant des vidéos sur Internet, et ces
séances lui laissaient un goût amer de culpabilité. La plupart du
temps, il essayait de vivre une vie relativement aisée et
satisfaisante, dans laquelle sa sexualité était entre parenthèse.
De mon côté, j'étais une jeune maman. Mon époux, avait toujours
aimé le sexe « classique ». Il aimait les pipes, à peu
près n'importe où n'importe quand, et il aimait faire l'amour en
missionnaire dans le noir assez rapidement, une ou deux fois par
semaine. Il aimait aussi les belles choses, m'offrir des fleurs, de
la lingerie, tout cela restant très soft et très esthétiques. Il
fallait que ce soit romantique, et pas « agressif ».
Pendant ma grossesse, il m'avait transformée en madone, m'offrant
des vêtements et des bijoux magnifiques, mais ne me touchant plus,
hormis des caresses fascinées sur mon ventre rond où notre enfant
grandissait. Après la naissance, nous avons repris notre rythme de
rapports conjugaux bi-hebdomadaires, assez fiers de nous et de tenir
ce rythme avec les vies fatigantes que nous avions et un bébé en
bas âge.
Mais j'avais des envies. Des envies plus fortes. Des envies qu'il
trouvait impudiques ou agressives.
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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
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La suite ICI.
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