Premier WE au Cap d'Agde
Un WE raconté en 6 épisodes.
Episode2 : Un WE à moins de 300€ au Cap ? Si, c'est possible...:
Episode5 : Un tour au Cap nocturne et une soirée au 2et2
Episode6 : un Dimanche sous le signe des mousses et de l'amitié.
Episode 1 : Une
certaine idée du libertinage (être ou ne pas être un « vrai »
libertin ):
Lundi 22 Juillet, retour du Cap d'Agde.
J'ai des coups de soleils sur les seins, j'ai très mal, mais je m'en
moque.
Comme toujours après une sortie en club ou un moment libertin le
retour à la réalité est difficile. Il y a cette sensation de
« dépression », plus dans le sens d'une dépression
atmosphérique que d'une déprime. Le temps de retrouver le rythme.
N'est-ce pas étrange de commencer en écrivant « comme
toujours » ? Comme si j'étais une libertine expérimentée
alors qu'il y a un an l'idée même de sexualité plurielle m'était
étrangère ?
Et pourtant, bien que de toute ma vie je n'ai eu des rapports sexuels
qu'avec deux hommes (et que je les ai épousés tous les deux), je ne
peux plus me considérer complètement comme novice non plus.
Depuis Décembre 2013, c'est à dire il y a 8 mois, nous avons un
« palmarès » de sortie et rencontres que je trouve plus
que convenable :
- 1 copine de forum, Karamel, qui m'a aussi invitée à me créer un facebook libertin, qui reste ma confidente et celle dont je me sens le plus proche ; ainsi que quelques amis de forum, des auteurs de blogs, ou des amis facebook que je ne connais pas réellement, mais qui me sont à présent familier, dont j'aime les écrits et partager certains choses avec eux.
- 3 sorties dans 3 clubs « secs » différents ( l'Antre Nous à La Seyne, L'Absolu à Mougins et Le Moulin aux Anges à Lambesc)
- 3 rencontres softs avec des personnes rencontrées sur internet, les premiers sur un site de rencontre, les second étant des habitués du « forum », les derniers étant des personnes qui ont lu mon blog
- 1 sortie à la « Freedom Night » aux Docks des Suds, qui a réuni une sorte de mélange des genres un peu hasardeux, mais où nous avons dansé comme nous ne l'avions pas fait depuis longtemps
- 1 WE en gîte libertin, où nous nous sommes faits de vrais amis que nous revoyons assez régulièrement, dont le couple Sophie et Thibault qui habitent à Agde et qui nous avaient invités pour le WE
L'idée du libertinage était, chez Hombre et moi, un mélange entre
une idée de liberté, notamment de liberté sexuelle mais pas
uniquement, le simple fait d'être sans enfants et de faire des
choses différentes, et une volonté, un désir de vivre des choses
excitantes, d'aller voir ce qui se passe du côté de la pulsion.
C'était d'autant plus important pour moi que je suis très
cérébrale, et que l'aspect cérébral m'excite aussi. C'est tout le
paradoxe, la peur de lâcher prise qui en crée le désir. D'où des
attitudes ou des souhaites que je peux avoir totalement contraires.
Parfois, je me dis que ce qui va m'intéresser ça sera un « one
shot » avec quelqu'un dont je vois à peine le visage, d'autres
fois je me dis que si je n'ai pas discuté avec les personnes et
qu'elles n'ont pas un minimum de culture, ou de réflexion politique
sur la sexualité libre, ça ne m'intéresse pas.
Au delà de « l'idée du libertinage », il y a aussi sa
concrétisation.
Chez moi, la liberté présente dans mon esprit, s'est trouvée
muselée d'une part par le trac, une peur intense et paralysante qui
a pu me donner envie de faire demi tour presque à chaque fois que je
me suis trouvée dans une situation que j'avais pourtant choisie et
provoquée. D'autre part, par mes complexes qui évoluent au fur à
mesure que j'évolue. Je ne peux pas dire que le libertinage me
décomplexe. Je peux dire que les expériences que j'ai faite jusqu'à
présent m'ont libérée de certains complexes, notamment ceux liés
à mon corps très grand et tout en rondeur, à mon manque d'habitude
des accessoires de la féminité, mes hésitations dans les
situations de séduction. Mais ils en ont incidemment créé
d'autres. Il s'agit donc de ne pas être dupe, et de ne pas se
retrouver enfermer dans de nouveaux diktats.
Il s'agit pour moi de me baser en premier sur mes ressentis et ceux
d'Hombre.
De respecter la parole de ceux que je respecte, d'écouter leurs avis
et leurs expériences, mais qu'ils ne deviennent pas « parole
d'évangile » et nouvelle bible à suivre.
Je fréquente assidument un forum sur le libertinage.
Le FORUM est une chose géniale quand on a, comme moi, un côté
Geek. Pleins de questions y sont évoquées, pleins d'avis aussi,
parfois, heureusement, contraires. Contrairement à d'autres forums,
il n'y a à la fois pas trop d'écarts, de dérapages, et pas trop de
censure non plus. Il est justement équilibré et même si j'y vais
plus souvent à certains moments et moins à d'autres, je m'y sens un
peu « en famille », car s'y trouvent de virtuels mentors
qui, sans forcément en avoir conscience, ont contribué à me
rassurer et à me donner envie de faire mes « premiers pas ».
Mais voilà aussi qu'avant d'aller passer notre WE en gîte libertin,
au mois de Mai 2013, j'étais en train d'assimiler une vision du
libertinage, une sorte de modèle du « vrai libertin »,
auquel je souhaitais donc me conformer pour plaire non pas à mon
époux ou aux couples que je rencontrais en vrai, mais à cette sorte
de club des anciens dont je voulais inconsciemment faire partie.
Bien sûr que ces règles ne sont pas clairement édictées. C'est
tout l'art du discours paradoxal que de dire que le plus important
c'est qu'il n'y ait pas de règles, que « tout est permis rien
n'est obligatoire », tout en te faisant sentir quelles sont ses
règles.
Je
connais ce fonctionnement, mes parents m'ont élevée au discours
paradoxal. Avec des paroles soixantuitardes sur la liberté,
l'importance d'être heureux plutôt que performant, mais au fond de
moi, le discours de non-dits qui me parvenait était le suivant :
« sois
performant quand même. Peu importe tes notes... mais si tu es la
meilleure de ta classe, c'est quand même mieux. L'argent ne fait pas
le bonheur, n'accorde pas d'importance aux choses matérielles, mais
si tu gagnes bien ta vie tu seras plus libre et plus heureuse. ».
Voici donc le portrait du « parfait libertin », ou plus
précisément, du « vrai libertin », qui s'est formé
tout seul dans mon esprit après quelques mois de fréquentation du
forum :
- Le « vrai libertin » est échangiste. A minima. En général, le vrai libertin est échangiste et aime la pluralité. Généralement la femme est bi, l'homme pas nécessairement, mais n'a pas peur de caresser une paire de couille en pleine action.
- A contrario, ceux qui ne sont pas échangistes ne sont pas de vrais libertins. Ceux qui veulent juste voir, ou se montrer, partager des caresses dans un jaccuzzi ou sur un matelas sans qu'il y ait pénétration hors couple ne sont donc pas de vrais libertins. Ils peuvent se retrouver en 2 catégories. Soit ils sont débutants, donc potentiellement de futurs « vrais libertins », dans ce cas, c'est toléré, car il faut bien débuter un jour, même si c'est comme pour un premier emploi : avant de coquiner avec vous, on attend que vous vous soyez dégrossi et ayez fait vos premières expériences ailleurs, car maintenant, ce qui nous intéresse, c'est d'entrer dans le vif du sujet. Soit, ça fait plusieurs années qu'ils ont commencé à fréquenter des lieux libertins, ils ne peuvent donc plus bénéficier de l'appellation « débutants », ils sont donc des « touristes » ou des « faux libertins ». Ce sont des voyeurs qui t'allument sans passer à l'action. Ces gens là sont hautement méprisés par les « vrais libertins ». Heureusement, j'entrais dans la case des débutantes. Je pouvais donc avouer sur le forum que nous étions allés à 2, Hombre et moi, dans un coin fermant à clé, ou sur un matelas assez grand pour 2 couples, sans me faire lyncher ou qu'on me reproche d'avoir prix la place qui revenait de droit à un (plusieurs) vrais libertins. Mais je sentais que ça n'allait pas durer. Même si dans le discours officiel on me disait de prendre mon temps, d'avancer à mon propre rythme d'apprentie libertine, je sentais bien que si je ne me dépêchais pas, un jour je ne serais plus crédible. J'allais basculer de la case « débutante » à la case « touriste-fausse libertine » sans passer par la case tant convoitée et respectée de « vraie libertine ».
- Le « vrai libertin » pratique l'échangisme (ou la partouse, ou le gang bang, ou tout autre choses) sur un matelas commun. Le fait de séparer les couples, de faire ce qui s'appelle le 2+2 en échangeant ses compagnons est tout aussi méprisable. Ça correspond d'ailleurs à la vision de l'échangisme des non-libertins (c'est dire comme c'est quelques choses qui ne doit pas se faire !). Le 2+2 serait donc une façon de tromper légalement son conjoint dont on n'aurait plus envie, un adultère autorisé, mais en aucun cas le « vrai libertinage » dans lequel l'échange de regard et de complicité avec le conjoint est indispensable.
- Le vrai libertin est exigeant. D'ailleurs, le vrai libertin est soit un couple, soit une femme, soit un homme très beau, très à l'aise dans sa vie avec un gros **** (membre, appartement où il peut recevoir, portefeuille...) qui n'a pas besoin du libertinage pour avoir des relations sexuelles avec des femmes. Sinon, l'homme seul ne peut pas être libertin, il devient un Mort De Faim, même s'il est par ailleurs anarchiste, libre penseur, hédoniste ou libertaire. Il me semble que dans la mesure où la femme seule est très convoitée, surtout si elle est bi, une femme seule n'aura jamais droit à l'appellation Morte De Faim, même si elle est moche ou vieille. C'est un peu le revers de ce qu'on trouve à l'extérieur dans le « vrai monde », où l'homme à femmes est traité de séducteur et la femme de fille facile ou de salope. Sur la planète du « Vrai Libertinage », la femme seule est une reine. L'homme seul a intérêt à sacrément assurer et avoir un bon réseau s'il ne veut pas se retrouver dans la case honnie des Morts De Faim. Les couples aussi bien sûr peuvent être considérer comme des Morts De Faim, pour peu qu'ils montrent un peu trop leur insistance. Dans la mesure où les couples qui sont beaux, plutôt jeunes, et à l'aise sont les plus convoités, si on est un couple un peu moche et un peu vieillissant, on peu très vite se retrouver dans la case des Morts de Faim. En résumé, le vrai libertin vient essentiellement pour avoir des relations sexuelles, car il n'est pas un Touriste, mais il doit être beau, exigeant dans ses choix, et ne pas montrer qu'il vient essentiellement pour avoir des relations sexuelles, car il n'est pas un Mort De Faim.
- Le vrai libertin est rasé, sans aucun poil nul part. Bon, là, il n'y a pas consensus absolu sur le forum, il y a les pro et les anti poils. Ça soulève parfois des débats houleux qui se concluent toujours par le discours officiel « tout est permis rien n'est obligatoire ». Mais, dans la mesure ou les pro-poils vont accepter de coquiner avec des anti-poils (sauf s'ils sont vraiment intégriste et fétichistes du poil, mais je n'en n'ai pas croisé sur le net), alors que les anti-poils vont refuser les pro-poils, ce sont les anti-poils qui gagnent. Soyons pragmatique : si on veut être un « vrai libertin exigent », on aura plus de choix dans nos partenaires, si on a une épilation parfaite. Hombre et moi faisons partie des « pro poils », surtout pour la femme. J'aime l'esthétisme d'une toison soigneusement taillée, en triangle ou en ticket de métro, qui rappelle que l'on est femme tout en entretenant sa forêt. Le sexe rasé me fait penser à celui des petites filles, et quand on a un peu de ventre, la ligne de poils sur le pubis crée une cassure qui attire l'oeil sur le sexe caché, alors que le rasage ou l'épilation dévoilent tout, à la fois le sexe et le ventre qui pendouille. Mais peu importe. La pilosité n'est pas ce qui importe le plus, à ce stade de notre « apprentissage » nous sommes toujours « sans poils ».
Voilà donc le modèle du « vrai libertin » qui avait
envahi mon esprit sans vraiment que je m'en aperçoive, un peu de la
même façon que l'image du « parent parfait » m'avait
contaminée à la naissance de mon premier enfant : de façon plus ou
moins volontaire mais un peu quand même. Quand on veut tellement
bien faire et que ça ne vient pas seul ou spontanément, on force un
peu les choses en jouant le jeu, en essayant un modèle comme on
essaye un habit, pour voir s'il nous va.
Au gîte libertins, nous avons rencontré plusieurs couples, plus
spécialement 3 qui ne correspondaient en rien à ce modèle
implicite. Et pourtant, ils étaient là. Ils osaient venir dans ce
« gîte libertin réservé aux couple », où nous,
simples débutants, osions venir aussi. C'est la rencontre avec ces
trois couples qui a ouvert en moi la fenêtre de liberté non
stéréotypée, celle du « on fait vraiment ce qu'on veut ».
Le premier couple : Doumé et Mei ,
Doumé et Mei n'étaient pas un couple officiel. Lui se disait
libertin mais libertinait seul, sa femme n'aimant pas ça, elle
restait à la maison. Mais elle était au courant de son libertinage,
connaissait la plupart des compagnes de Doumé, appréciait certaines
d'entre elle, notamment Mei qui, adorant faire le ménage, venait
parfois faire le ménage chez le couple de Doumé.
Doumé parlait de Mei en disant « j'ai toujours fantasmé sur
les asiat', je suis content d'en avoir une ». Elle faisait donc
partie du cheptel de femmes seules qu'il sortait, il la sortait en
club, l'exposait, la protégeait, l'initiait. Mei et son époux
libertinaient chacun de leur côté, gardant leur fille à la maison
à tour de rôle. Chacun avait un compagnon officiel de libertinage
avec lequel il en rencontrait d'autre. Certains soirs, donc, Mei
restait chez elle (à faire le ménage, son activité favorite, à
quatre pattes car elle n'aimait pas les balais) pendant que son époux
sortait en club ou rencontrait d'autres couples avec une certaine
Corinne. D'autres fois, c'est le mari de Mei qui restait chez eux, à
regarder la TV, pendant que Mei, qui avait un très fort caractère,
sortait avec Doumé dont elle exigeait à chaque fois qu'il lui en
fasse découvrir plus. D'autres fois enfin, Doumé et le mari de Mei
se retrouvaient ensemble devant un match de foot, Mei leur faisait à
manger, et ils parlaient d'elle « - Tu devrais l'emmener voir
ça, dans tel club que j'adore... » disait le mari à Doumé.
« L'autre fois, un homme lui a fait cette chose qu'elle a
adoré. Je lui ait refait et elle aime vraiment, tu devrais lui faire
toi aussi », conseillait Doumé au mari.
Ce couple tellement atypique, tellement caricatural nous a tous
intrigué. On dirait un mauvais film tellement ils étaient peu
réalistes. J'avais des doutes sur beaucoup de leur propos. Et
pourtant, je les ai rencontrée, je les ai touchés, j'ai vu les
photo des époux dans les portefeuille. J'ai vu Mei, intransigeante,
perfectionniste, appliquée faire une sorte de « concours de
fellation » au bar. Elle était perchée sur des talons hauts
« stilettos », entièrement pliée en deux, d'une
souplesse de contorsioniste, et avec la force de ses abdos et un
équilibre incroyable elle faisait une fellation à un homme assis
sur un tabouret de bar. Le tout avec un maquillage impeccable, en
particulier un rouge à lèvre qui ne bavait absolument pas malgré
son rythme soutenu.
Je ne sais que dire de cette rencontre qui reste pour moi une
« rencontre du troisième type». Si je ne les avais pas
vraiment rencontrés, je douterais de leur existence.
Le second couple : Olivier et Mathilde.
Olivier et Mathilde est le premier couple que nous avons rencontré
lors de ce WE là. Au gîte libertin, le premier midi, nous avons
mangé seuls avec eux à une table de 4. Ils étaient en retard, plus
âges que nous, et ne nous attiraient pas du tout au premier regard.
Sitôt à table, Olivier nous a demandé : « Alors ? Prêts
pour s'éclater ? Vous êtes échangistes depuis combien de temps ? »
Ciel ! Il avait employé le terme d'échangiste au lieu de celui de
libertin ! Déjà, c'était mal barré !
Puis il nous a raconté leurs parcours : lui, militaire, très
machos, ayant vu du monde les choses les plus laides. Un jour, il a
appris qu'il avait une maladie dégénérative. Il a eu peur de
mourir, sa vision du monde a changé : il ne travaille plus, la
présence de la mort n'est pas loin, il a de nombreux handicaps.
Il a surtout peur de ne plus pouvoir contenter sa dame dont il est
très amoureux et qui a un très gros appétit sexuel. C'est comme ça
qu'il a commencé par chercher sur Internet des hommes seuls pour le
remplacer ou le seconder. Puis ils se sont pris aux jeux. Il font des
mises en scènes incroyables. Tout est décidé par l'avance au
téléphone, il y a peu de part pour l'improvisation. Avec certains
médicaments, lui a encore une certaine vigueur, surtout que c'est
une grand sportif extrêmement endurant, qui a aussi l'air très
doux. Ils ont aussi rencontré quelques couples, l'amitié est très
importante pour eux. Ce qui les intéressent c'est d'une part les
rencontres avec des hommes seuls qu'Olivier organise chez eux comme
cadeau pour Mathilde, d'autre part, avoir quelques couples d'amis
avec lesquels échanger des balades, une bonne bouffe, une bonne
baise. Ils ne vont pas en club.
En général, quand ils rencontrent un couple, il propose que chacun
parte de son côté avec le conjoint de l'autre car, d'après lui,
« c'est moins intimident comme ça. Parce qu'on croit que le
regard de l'autre nous soutient ou nous encourage, mais parfois,
c'est plus facile quand l'autre n'est pas là. Puis après, de toutes
façons, on se rejoint et on couche tous ensemble ! » Olivier
et Mathilde étaient venus au gîte pour revoir un couple avec lequel
ils sortent de temps en temps. Gigi, la femme de l'autre couple,
timide et fluette, disait le plus grand bien d'Olivier et Mathilde,
en précisant que c'est le seul couple avec lequel ils avaient réussi
à passer à l'acte, et ne le regrettaient pas.
Voilà donc ces gens qui représentaient un univers si différent du
mien. Un militaire qui rencontrait l'anti militariste qui est en moi.
Des gens directs, crus, francs, sans subtilité, qui n'avaient jamais
rien lu sur le libertinage et qui disaient que l'idéal au début
c'est de faire du 2+2.
Et pourtant ! Ils sont tellement drôles, tellement honnêtes, et
avec eux, tout paraît si simple. Le deuxième soir, nous étions sur
un canapé et j'essayais de faire une fellation à Hombre qui avait
du mal à bander. Ils sont venus nous voir et Olivier a gentiment
proposé de « nous donner un coup de main ». Nous avons
décliné. Persuadés qu'Hombre ne banderait plus, nous leur avons
dit franchement « on est trop stressés là, d'ailleurs, Hombre
bande mou ». Sympathiquement, Mathilde est allée au bout de sa
partie de jambe en l'air, et après avoir joui, elle est revenue vers
nous : « Alors ? Toujours stressé ? Faut pas mon petit. Viens
boire un verre au bar avec moi pour te détendre. » Et nous
nous sommes retrouvés dans cette situations si cocasse, où Hombre
buvait un verre au bar avec Mathilde qui le faisait rire, pendant que
je le suçais devant tout le monde et que son érection revenait.
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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
Impeccable ce premier épisode... tellement vrai, tellement bien écrit. Bravo !
RépondreSupprimerje n'ai pas vu le temps passé en lisant, c'est tellement...Instructif !! Merci beaucoup de nous faire partager ce vécu, je me suis identifiée plus d'une fois dans ton récit, et ça me rassure...
RépondreSupprimerCette première partie est un pur bonheur. C'est très agréable à lire et très instructif aussi.
RépondreSupprimerBravo et merci.
[Cueilleur d'instants] Merci d'avoir partagé cette expérience et ces idées. Je me reconnais effectivement dans ce récit.
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