dimanche 24 février 2013

1ère fois à l'Absolu, soirée Eyes Wide Shut, 3/3

Le récit de notre première fois à l'Absolu, soirée Eyes Wide Shut, le 16 Février 2013, racontée en trois épisodes. Cliquer pour accéder à l'article.

épisode 3 : une expérience fabuleuse.

Nous avons dansé un peu plus d'une demi-heure, l'excitation montait de plus en plus, je me frottais contre Hombre, contre son corps dur. J'avais envie de plus sans savoir exactement quoi. Renter à l'hôtel ? Bof, maintenant que je me sentais bien dans cette ambiance... Remonter ? J'avoue que notre première incursion « en haut » et l'aspect « foire aux bestiaux » m'avait refroidie. « - Y'a peut être moins de monde maintenant... » me chuchota Hombre à l'oreille, qui visiblement, avait toujours la capacité de lire dans mes pensées et de comprendre mes désirs avant que je ne les comprenne moi même.
Nous sommes remontés et, effectivement, il y avait un peu moins de monde. Tous les coins étaient largement occupés, mais au moins, on circulait dans les couloirs. Enfin, quand je dis tous les coins, ce n'est pas tout à fait vrai. J'ai constaté que le Glory Hole était toujours vide. J'imagine que c'était sans doute lié au fait que c'était une soirée couples et femmes seules. Il doit plus servir dans les soirées mixtes. J'ai même hésité à nous installer là, derrière de panneau de bois, dans ce coin exceptionnellement vide et à l'abri des regards. Mais c'était quand même exigu, sans matelas sur le sol, juste des petits polochons. On a déambulé lentement, je regardais partout, notamment à travers la vitre de la salle « vip » fermée à clé où deux couples avaient tous leurs aises, je les enviais eu peu. Hombre avait une main dans mon string et la langue dans mon oreille. On entendait partout des chuchotements, des gémissements, quelques femmes qui halletaient des « Oh oui », c'était extrêmement excitant. Au milieu d'un couloir, miraculeusement, un siège vide, placé judicieusement à une intersection.

Je m'y suis assise, Hombre était debout face à moi. Il caressait ma tête, j'embrassais son torse. J'avais vue sur un couloir, une salle sur ma droite, où deux couples faisaient l'amour sur un lit. Je voyais une femme, de dos, en amazone, avec les mains de l'homme qui caressaient ses haches, ses reins. Sur ma gauche, il y avait deux salles plus petite, une femme était de dos, à croupi, elle faisait une fellation à un homme et ses fesses dépassaient du cadre de la porte. Elle portait un string blanc et une mini jupette blanche assortie. J'ai demandé à Hombre ce qu'il voyait, et, toujours en chuchotant, il m'a dit « - Une femme sur la Crois de St André ». J'ai tourné la tête. La croix était sur le mur, dans un couloir. L'homme avait attaché la femme par les poignets et les chevilles et lui faisait un cunilingus. Cette scène a réveillé mes fantasmes d'attachement, je me suis retrouvée trempée. En plus des gémissements, on entendait des bruits de claques suivis de soupirs, je ne savais pas si c'était un pubis qui cognait sur une paire de fesse, une fessée, des tapes sur des seins mais ce son provoquait en mois des châleurs et des tremblements, j'étais ailleurs, désirante. A un moment la femme en jupette blanche dans la petite pièce à gauche s'est relevée, l'homme l'a suivie. A toute vitesse, avant qu'un autre couple ne s'installe, Hombre m'a relevée et m'a poussée sous l'ouverture.
C'était minuscule. Comme c'était très sombre, j'avais cru qu'il y avait une petite banquette où on pouvait s'allonger. Il s'agissait en fait d'une alcôve qui ne devait pas faire plus de 50 cm de profondeur, avec un siège pas plus garnd que celui que nous venions de quitter, mais plus à l'abri des regards.

Je pensais qu'il n'y avait que deux solutions pour utiliser ce lieu : soit Mr s'assoit et Mme, à genoux, le suce, soit c'est l'inverse. Mais après s'être assis, Hombre m'a retournée pour que je m'assois sur lui, empalée. La configuration ne nous permettais pas d'être face à face, j'étais forcément dos à lui. J'allais et venais sur son membre pendant qu'il me caressait les seins. Autour de nous, les gens continuaient, allaient, venaient, nous regardaient... Bientôt, je ne tint plus physiquement. Je ne suis pas super sportive et je n'étais pas assez musclée des jambes pour bouger comme ça, ça prenait le pas sur mon plaisir. Hombre s'est relevé pour me prendre, toujours par derrière, mais debout. L'espace était tellement exigu que pour être debout, il fallait que ma tête et une partie de mon torse sortent de l'alcôve. Quand je me suis retrouvée le haut de corps dans le couloir, à la vue d'une dizaine de personnes, ça m'a fait drôle. J'ai pudiquement remis mon masque sur mes yeux (je le portais en serre tête depuis la fin du show « Eyes Wide Shut »), c'était surtout symbolique mais je me suis sentie mieux, légèrement dissimulée comme ça. A un moment j'ai senti qu'Hombre allait se retenir, alors je lui ai dit de venir vite. J'avais beau être très excitée, je savais que je ne pourrais pas jouir, j'avais trop le trac, je me sentais trop bizarre.
A peine quittions nous ce banc qu'un autre couple s'engouffrait après nous dans la minuscule alcôve et que nos allions nous rincer dans les sanitaires. Malgré l'heure tardive et la densité de la population ils étaient propre (même si l'eau du bidet était assez fraiche) et il y avait des serviettes propres aussi pour s'essuyer.

Nous sommes redescendus, vaguement saouls de sexe, il était l'heure de partir pour nous, la fatigue revenait. Nous avons branchés le GPS et sommes rentrées comme sur un pilote automatique, on se regardait en souriant béatement. La place de parking que nous avions quittée à Antibes, pas loin de la maison de ma sœur, était toujours libre et nous nous sommes regarés au même endroit. Notre escapade passerait 100% inaperçue.
Arrivés dans la chambre d'hôtel, alors que j'allais me coucher, Hombre m'a chuchoté à l'oreille « N'enlève pas tes sous-vêtements et ne t'endors pas, je ne me suis pas encore occupé de toi ». Il est allé dans la salle de bain, un frisson m'a parcourie. J'ai enlevé ma robe et mes chaussures, et posé notre malette noire sur la table de nuit. Il a ouvert la malette et regardé son contenu : du popers, des huiles de massage, des lubrifiants, 3 ou 4 sex-toys (gode, vibro, cokring, boules de geisha...), un large ruban adhésif, des cordelettes. Il m'a fait un noeud de marin autour des poignets, m'a passé les bars au dessus de la tête pour m'accrocher au montant du lit. Puis il a plongé dans mon entre jambe, j'étais totalement soumise et c'était fabuleusement intense. Dans ma tête les images de la soirée me revenaient en mémoire. Je revoyais tous ces couples faire l'amour, et surtout, très peu de fellations, énormément de cunnilingus, de femmes prenant du plaisir... C'était infiniment plus excitant que tous les films porno que j'ai pu voir. Je me suis dit que le film porno idéal, au « féminin », devrait ressembler un peu à ça. J'ai joui dans sa bouche. Il m'a posé un oreiller sur la tête et m'a pénétré rapidement, nous nous sommes effondrés essoufflés.

.......................................................................................................


POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html

BISES.

PANDEMOS.

3 commentaires:

  1. Tres bon et beau récit, où l'on vous suit pas à pas car les impressions sont très présentes. L'Absolu est un grand Club et il n'est pas facile d'y trouver sa place quand on débute, mais je trouve que vous vous en êtes bien sortis. L'important est de toutes façons que vous ayiez su ne pas vous désunir et rester dans la même bulle toi et Hombre. Bonne continuation.

    RépondreSupprimer
  2. Comme les autres, je trouve que vous avez bien géré... et bien compris comment prendre les choses à votre rythme. J'espère pour vous que votre plaisir ira crescendo a chaque étape !

    RépondreSupprimer
  3. Vous vous en êtes bien sortis, ça ne devait pas être évident pour vous, un peu comme sauter dans le grand bain quand on sait à peine nager: excitant etvflippant à la fois!!! L'essentiel est de progresser à votre rythme et méme, comme on dit souvent, au rythme du plus lent des deux.

    RépondreSupprimer